Être un collégien dans le monde

Conseil Départemental des Jeunes (CDJ)

La commission Europe et International a, cette année 2023/2024, été portée par 3 animatrices. Leur objectif ? Mettre en avant les différences de scolarité dans différents pays du monde en écrivant des articles de presse.

Pour récolter de la donnée, ils ont procédé de deux manières différentes : recueil de témoignages et interviews de bénévoles d’associations qui œuvrent pour la construction d’école dans le monde.

Ils ont diffusé une enquête aux agentes et agents du Département. Puis, ils ont interrogé Lisa Girard qui œuvre dans l’association Pour un sourire d’enfant, engagée dans l’éducation des enfants au Cambodge et des bénévoles de l’association Déka Ewé, qui œuvre pour l’éducation au Togo.

Ces témoignages ont permis à nos élus d’écrire des articles de presse sur le thème « être un collégien dans le monde », à découvrir ci-dessous.

Droits à l’éducation : de la France au monde, le grand fossé ?

De la France à Madagascar, en passant par le Cambodge et le Togo, l’accès à l’éducation n’est pas le même pour tous. Á pied, à cheval, en vélo ou en transports en commun, les chemins peuvent être semés d’embûches…

L’école en France est obligatoire. Ce n’est pas le cas dans certains pays comme au Cambodge où les enfants sont amenés à travailler pour aider leurs parents. Ils sont donc privés d’éducation. L’association Pour un sourire d’enfant lutte et propose des aides pour améliorer leur quotidien.

D’après l’INSEE, en moyenne un élève résidant en milieu rural en Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, parcourt 13,5 km pour se rendre à l’école. En parallèle des écoliers de Madagascar doivent entreprendre un trajet dangereux de cinq heures à pied pour se rendre à l’école.

Encadrement et autonomie

Parfois être en internat est obligatoire en France dans des structures encadrées par l’établissement pour pouvoir suivre les cours quotidiennement. Dans le cas des élèves malgaches, ils sont plutôt livrés à eux-mêmes, dans une case, maison typique locale peu propice à l’étude, et doivent préparer leurs repas seuls.  Une situation qui peut quand même amener les enfants à être autonomes plus rapidement que les jeunes Français.

L’école devrait être accessible gratuitement et de façon sécuritaire pour chacun et chacune d’entre nous. C’est bien l’avis au Togo, de l’association, Déka Ewé, qui participe à la construction d’établissements scolaires au Togo afin de permettre aux jeunes élèves d’avoir un lieu pour apprendre. Á propos, connaissez-vous les associations ou les projets qui permettent d’améliorer l’accès à l’école pour tous ?

Jeunesse, précarité, : engagez-vous !

À Phnom Penh au Cambodge, et à Lomé au Togo, les associations s'engagent pour lutter contre la précarité à laquelle fait face la jeunesse. Des enfants vivent et travaillent dans les décharges, dans lesquelles ils trouvent leurs repas. Malgré une vie misérable, l'école leur rend le sourire. Récit.

L'association Pour un sourire d'enfant au Cambodge construit des écoles pour accueillir des enfants issus de situation de précarité sociale et financière, en garantissant leur sécurité et en leur fournissant des lieux de vie. Ils ont construit un cycle d'apprentissage, des tout-petits aux formations professionnelles : un vrai parcours de formation.

L'association étudiante de solidarité internationale de Sciences-Po Bordeaux Déka Ewé s'assure de collecter des fonds pour des projets en faveur de l’amélioration des conditions d’éducation au Togo : rénovation d'écoles et électrification… De nombreuses actions menées dans le cadre d'un partenariat avec l’association togolaise Nouvel Espoir pour la Jeunesse (NEJ).

Les équipes de Pour un sourire d’enfant sont marquées comme en témoigne l’un de leurs membres :

« Ici, c'est le pays du sourire, on sent qu'on est utiles et qu'on participe à l'atteinte du bonheur des enfants. Certains demandent même de garder l'uniforme pour rentrer chez eux parce qu'ils sont fiers d'aller à l'école. On se sent utile dans notre engagement au service des autres. »

Sensibilisation primordiale

S'engager, pour nous, ça commence par obtenir de l’information, être sensibilisé pour ensuite passer à l’action en connaissant l’objectif. C’est en s’imprégnant des histoires du pays que l’on a envie de s’engager dans des programmes de volontariat, donner de son temps et de son énergie.

Nous, « mini journalistes sur les traces de l'éducation universelle », membres de la commission Europe et International du Conseil Départemental des Jeunes, sommes convaincus de la nécessité d’un élan de solidarité et vous appelons à vous engager dans une aventure, une expérience, à donner de votre temps dans des associations de solidarité internationale.

Aider les autres ça participe à notre bonheur : engagez-vous !