Communiqué de presse

Le Département annonce la fermeture définitive du pont du Bois à Izon

Jean Galand, vice-président chargé des mobilités et des infrastructures, a présenté en réunion publique ce mardi 17 septembre le diagnostic définitif et les mesures de sécurisation du pont du Bois à Izon.

Le Département dans sa logique de surveillance et de prévention, augmente sa vigilance concernant les ponts qui atteignent une certaine limite d’âge liée à plusieurs paramètres (charges lourdes, trafic intense, effets du dérèglement climatique…), tel est le cas avec celui d’Izon.

Les échanges avec les 250 personnes présentes ont permis de mesurer collectivement la gêne engendrée par la fermeture du pont du Bois. Jean Galand a proposé à Laurent de Launay, maire d’Izon, de mettre en place des groupes de travail Département-Communes-habitants. Il s’agit d’identifier les meilleures solutions, afin de réduire le plus possible l'impact des déviations mises en place sur ce secteur. Des ateliers vont ainsi être organisés dans les prochaines semaines.

 

Par ailleurs, Jean Galand et Laurent de Launay rencontreront Matthieu Doligez, Sous-préfet de Libourne, pour lui présenter le dossier de reconstruction du pont du Bois ainsi que les mesures de déviation. Ils demanderont de considérer le caractère d'urgence de la remise en ordre de cet axe routier très fréquenté. Ils solliciteront également la force publique pour faire respecter les tracés alternatifs.

Jean Galand a donc annoncé que le Département procédera à la reconstruction d’ici fin 2025.

Dans l’intervalle, des études environnementales ont déjà été lancées notamment au regard de la classification site Natura 2000 « Pallus de Saint Loubès et d’Izon ». Une expertise est aussi en cours pour vérifier la présence d’espèces protégées. Le déplacement des réseaux du gaz, des télécoms, de l’électricité a été anticipé et sera effectif en janvier 2025.

Ces étapes obligatoires seront terminées à fin du premier semestre 2025, permettant le début des travaux au deuxième semestre 2025.

Causes et résultats d’analyse :

Dans le cadre de l’inspection périodique de ses ouvrages d’art, le Département a engagé une investigation structurelle du pont du Bois à Izon. Au regard des premiers résultats d’une enquête structurelle menée par un bureau d’études spécialisé et pour la sécurité des usagers, le pont avait été mis sous surveillance renforcée hebdomadaire avec la mise en place d’une limitation de tonnage à 3,5 tonnes.

Ce pont en voûte maçonnée de 7 mètres âgé de 150 ans enjambe le ruisseau des Prades. Il n’avait pas été conçu pour supporter le trafic quotidien de plus de 6 200 véhicules, dont environ 200 poids lourds, ce qui a accéléré son usure. Après une évaluation approfondie, il est désormais considéré en fin de vie.

Les analyses montrent une évolution plus rapide que prévue des pathologies du pont. Les facteurs imprévisibles dus en particulier à l’impact climatique, à la montée des eaux et aux variations de température ont également des répercussions importantes.

Elles concluent que son état nécessite sa fermeture définitive pour la sécurité de tous.

Il a été constaté des fissurations importantes et une altération globale de la structure.

Selon les principes d'évaluation pour la classification des ouvrages et selon la méthode IQOA (Image de la qualité des ouvrages d'art), le pont d’Izon est classé 3U (catégorie la plus dégradée de cette classification), ce qui signifie : « ouvrage dont la structure porteuse est gravement altérée mettant en cause la sécurité de l’usager à court terme ». Dans cette conclusion, un risque d’effondrement du pont n’est pas à exclure et conforte la décision de fermeture.

Déviation mise en place pour tous types de véhicules :

Par la RD13 à Saint-Sulpice-et-Cameyrac, puis RN89 à Beychac-et-Caillau, et RD242e6 à Vayres, suivi de la RD242.

Pour afficher le plan des déviations sur inforoute

 

Les ponts de Gironde sous surveillance



Le département de la Gironde gère près de 1800 ponts sur son réseau routier dont le trafic ne cesse de croître. La croissance du flux de poids lourds, parfois influencée par des applications d'itinéraires alternatifs, met à l'épreuve la capacité de certains ponts, initialement conçus pour des niveaux de trafic spécifiques. De plus, les impacts du dérèglement climatique, tels que les fortes intempéries et les variations de températures, ajoutent une contrainte supplémentaire à l'évolution de ces ouvrages.

La durée de vie théorique est de 100 ans, elle varie selon les techniques, les époques de construction, croissance du trafic et les aléas climatiques.

Ainsi, ils font l’objet d’une surveillance périodique, composée d'une visite de contrôle annuel et d'une inspection détaillée tous les 6 ans. Ce délai peut être ajusté en fonction de l’âge et de l’état du pont. Ces inspections sont réalisées par les services départementaux sauf lorsque l'ouvrage nécessite des compétences ou un matériel spécifique. Il fait alors recours à des bureaux d’études spécialisés.

Les élus concernés par ce sujet

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