Il alerte lors de la séance plénière du 10 juillet 2023 :
« Le système de santé, la pédopsychiatrie, l’éducation nationale, les magistrats, etc. La dégradation nationale des services publics affecte les plus jeunes dont le parcours repose presque essentiellement sur le service public. »
« Alors oui, nous avons notre part mais nous compensons aussi en faisant plus que ce qui nous est légalement demandé. »
« Avec les professionnels des ARS, des CHU et CH, les magistrats et l’Education Nationale nous ne manquons ni de solidarité ni d’idée, mais bien de moyens. »
« L’augmentation durable du taux de jeunes aux parcours complexes, avec de surcroît un accroissement des comportements violents n’est pas une réalité circonscrite à une condition sociale. C’est le reflet de la condition de notre société meurtrie par la misère globale. »
« Notre jeunesse encaisse cette violence et les carences de notre modèle social. Face à cela, notre responsabilité c’est de prendre soin pour tisser sans cesse les liens avec les jeunesses. »
« Nous devons dire qu’il est attendu de l’Aide Sociale à l’Enfance de réussir à faire tout ce que d’autres n’ont pas réussi à faire avant eux et autour d’eux. »
« Aujourd’hui nous faisons face à la faillite des « plans » de l’Etat et de leurs effets d’annonce qui ne donnent rien que des promesses déçues. »
Un cri d’alerte alors même que le Département de la Gironde fait le choix de consacrer 7 millions d’euros supplémentaires aux 310 millions d’euros votés au Budget Primitif 2023 à la protection de l’enfance, poste budgétaire le plus important de la collectivité (+65% d’augmentation depuis 2015).