Osons les derniers jours heureux… Voilà le pari audacieux lancé par un collectif collaboratif, soutenu par le Département. Ne plus tourner le dos à la mort, c’est l’apprivoiser comme une étape de l’existence qui se prépare et se partage.
En Sud-Gironde l’association « Osons nos jours heureux » souhaite renouer avec le sens de la mort.
« Nous avons construit cette démarche collective, avec les habitants et les habitantes, pour parler plus simplement de la mort, mieux communiquer leurs choix de fin de vie » précise Pauline Bendjebbar, ingénieure de recherche en innovation sociale.
Intégrer la mort au rang de sujet qui font la société, renouer avec les rites liés au décès et au deuil, le collectif travail sans œillère ni tabou incitant le grand public à débattre autour de « cafés mortels ».
« Lorsqu’on croise les témoignages avec les études sur le sujet, on se rend compte que tout reste à faire pour changer ls regards. »
Ce projet a retenu l’attention du Département qui l’a soutenu via la conférence des financeurs pour la prévention de la perte d’autonomie.
Regards croisés abordant une nouvelle manière de voir la mort à lire dans le GIRONDE MAG N°136